Ce qui nous traverse propose un geste artistique fondé sur la transformation. À partir des fragments intimes et collectifs, elle fait émerger des formes habitées, sensibles, visibles. L’exposition invite à une traversée : celle du corps, de la mémoire, des gestes discrets qui transforment l’épreuve en matière vivante.

Trois artistes réunissent leurs pratiques autour de cette idée : bâtir avec la faille, donner forme à ce qui vibre sous la surface, reconstruire à partir de la cicatrice, sans l’effacer. Le reconstructivisme devient ici un langage, une attention, une manière de faire monde à partir de ce qui demeure.